Une chronologie sur le Blanchiment de l’identité autochtone et l’extinction des Droits intrinsèques

Malgré l’établissement colonisux européens depuis 1534, 229 ans se sont écoulées sans législation de l’identité autochtone.

Nous avons tendance à nous référer à la loi constitutionnelle de 1867 comme étant la principale loi qui aura permi au gouvernement d’imposer le statut d’Indien, de gérer les terres des réserves et les fonds communautaires.

Mais l’intention de mettre fin aux droits des Peuples autochtones aura débuté 104 ans avant la Loi sur les Indiens.

Voici la chronologie:

1763: La proclamation royale. Proclamée «Magna Carta indienne». Elle garantissait certains droits et protections et établissait comment la Grande-Bretagne pouvait acquérir des terres.

1850: Loi pour une meilleure protection des terres et des biens des Indiens du Bas-Canada. Sont inclus tous les descendants de ces personnes, les non-Indiens qui «se sont mariés avec de tels Indiens», les personnes dont les parents étaient considérés comme des Indiens et «toutes les personnes adoptées par eux»

1857: La cinquième législature de la province du Canada adopte l’Acte pour encourager la civilisation graduelle des tribus sauvages en cette Province. Tout Indien qui sait lire ou parler anglais ou français, n’a aucune dette et qui est de bonne moralité, est considéré comme une «personne morale» et «civilisé» aux yeux du gouvernement britannique.

1869: l’Acte pourvoyant à l’émancipation graduelle des Sauvages. Cette définition plus restreinte de qui était considéré comme un Indien. Seules les personnes d’un quart de sang indien pouvaient être reconnues indiennes.

1870: Loi sur le Manitoba. Les particuliers résidant à proximité de la ville de Winnipeg actuelle se sont vus offrir Scrip, un billet à ordre donnant à chacun une propriété privée de 64 hectares en échange de leur titre foncier indien.

1876: Loi sur les Indiens. Destinée à consolider toutes les ordonnances précédentes visant à mettre fin à la culture des Premières Nations en faveur de l’assimilation à la société euro-canadienne. Une grande partie de la loi relative à l’identité et aux exclusions fondées sur le sexe a depuis été abrogée et la loi a fait l’objet de plusieurs modifications.

Tous les descendants des personnes qui ont été exclues par l’une de ces lois restent victimes d’injustices historiques du fait de leur colonisation. Nous sommes notamment empêchés d’exercer nos droits au développement conformément à nos propres besoins et intérêts, et notre droit à l’autodétermination est refusé.

Nouveau conflit territorial entre Premieres Nation au Québec: mon opinion personelle en tant que Métis

Ici au Québec, les gouvernements fédéral et provinciaux ont à nouveau réussi à s’impliquer dans la gouvernance territoriale des peuples autochtones et ont réussi à se diviser pour conquérir.

Le gouvernement a transformé un traité de paix et d’amitié de 1760 entre la nation Wendat et les Britanniques en un conflit foncier territorial.
Voici le document en question:

“Ceci certifie que le chef de la tribu des Indiens Hurons, venu à moi au nom de sa nation, pour se soumettre à sa majesté britannique afin de faire la paix, a été reçu sous ma protection avec toute sa tribu; et aucun officier ou parti anglais ne doit les molester ou les interrompre en revenant à Lorette, et ils sont reçus dans les mêmes conditions, avec les Canadiens, être autorisés à faire librement de leur religion, de leurs coutumes avec la liberté de commercer avec les Anglais – recommandant aux officiers commandant les postes de les traiter avec bonté sous ma main à Longueuil, ce 5 septembre 1760.
Par ordre du général, John Cosman, adjut. Genr.

Je ne peux même pas imaginer les pertes en vies humaines et la terreur que la nation Wendat avait traversée pour parvenir à ce point de soumission, après plus d’un siècle de protection des Français.

Depuis des temps immémoriaux, bien avant l’arrivée des colons européens, les Premières nations Innu, Maliseet, Abenaki et Atikamekw ont vécu de façon continue sur le territoire de leurs ancêtres.

Historiquement, en ce qui concerne les zones de chevauchement, ils ont toujours été en mesure de partager et de gérer l’utilisation des terres de manière harmonieuse. Il appartient aux peuples autochtones de décider ce que nous voulons ou ne voulons pas sur leurs territoires.

En tant que peuple de contact post-européen, les Métis qui partagent les territoires doivent respecter le fait que les Premières Nations sont les premiers intendants de la terre et que nous devons suivre leurs conseils sur ces questions.

La population autochtone du Québec ne représente que 2,29% (1,43% si l’on exclut les Métis de la population autochtone totale); déjà moins de la moitié de la moyenne canadienne de 4,87% – (2016).

Nous séparer en groupes encore plus petits et distincts facilite leurs objectifs de division qui régissent depuis longtemps.

Pire encore: ils nous obligent à nous battre pour chaque morceau de terre nécessaire à la continuité de nos traditions. C’est l’enfer.

Nous sommes plus forts quand nous sommes unis.

Nicholas Montour: Premier député autochtone du Québec

L’assemblée nationale du Québec se doit de modifier sa description du premier représentant autochtone, Nicholas Montour:

Ils ont blanchi son identité.

Nicholas est le fils de Sarah (Sally) Ainse, diplomate de la Nation Oneida, et de Sattellihu Andrew Montour, un interprète et négociateur important en Virginie et en Pennsylvanie.

Les arrière-grands-parents de Nicholas Montour étaient Marie Mite8agami8k8e de la Nation Algonquine et Pierre Couc, de la petite mission au fief Pachirini Trois-Rivières.

Cet homme autochtone, décrit dans son temps comme étant Métis, a fait fortune dans la traite de la fourrure et fût un des actionnaires de la Compagnie du Nord-Ouest.

80 ans après que la petite mission accordée au Sachem Pachirini de la Nation Algonquine a été retirée des autochtones, Nicholas a choisi utiliser sa fortune afin d’acheter une seigneurie à la Pointe du Lac, près des Trois-Rivières, où il a bâti des maisons, “à ses dépens et sur un terrain à lui appartenant, pour y réfugier des Sauvages errants et vagabonds” (HISTOIRE DE LA PAROISSE D’YAMACHICHE (PRÉCIS HISTORIQUE) — PAR — L’ABBE N. CARON PRÊTRE, CHANOINE, CURÉ DE MASKINONGÉ, 1892.

Nicolas fût juge de paix et député pour le grand comté de Saint-Maurice, qui à l’époque couvrait le territoire entier de Berthierville jusqu’à Batiscan.

La famille Montour demeura responsables de leurs censitaires jusqu’à l’abolition du régime seigneurial en 1855.

L’assemblée nationale du Québec se doit de modifier la description de ce Grand Homme afin de célébrer l’identité du tout premier député autochtone du Québec.

Fief Pachirini: terres volées – stolen lands.

Place d’Armes, aux Trois-Rivières.

Le ministère de la Culture et des Communications du Québec déclare que:

La valeur patrimoniale de la place d’Armes réside dans son intérêt historique. Il reflète le riche passé de la ville de Trois-Rivières et son premier développement urbain. Le fief initial, concédé au chef algonquin Charles Pachirini (Baazhińiniwish) en 1648, est avant tout un campement autochtone. Il est cependant géré par les jésuites qui octroient de petits lots aux colons à partir de 1656 et devient ainsi une demeure française.

En 1722, le terrain est converti en marché public. Devenu une place d’Armes dans la seconde moitié du 18ème siècle, il fut utilisé pour des exercices militaires jusqu’au début du 20ème siècle. Le canon en bronze fabriqué en Russie et découvert en 1828 aurait été rapporté par des soldats de Trois-Rivières ayant participé à la guerre de Crimée (1853-1856). Le site conserve encore le nom de Place d’Armes, bien qu’il soit maintenant utilisé comme parc urbain.

La valeur patrimoniale de la Place d’Armes repose également sur son intérêt pour l’histoire de la conservation du patrimoine au Québec. Contrairement à la “loi sur la conservation des monuments et des œuvres d’art d’intérêt historique et artistique” adoptée en 1922, la “loi sur la conservation des monuments, sites et objets historiques et artistiques”, sanctionnée en 1952, intègre des paysages et des sites de intérêt artistique ou historique dans les biens susceptibles d’être protégés. La place d’Armes, classée en 1960, est le premier lieu protégé au sens de cette loi.

Cependant, dans le contrat de 1699 ci-dessous, nous voyons que la terre a été transférée aux jésuites, sans aucune consultation des peuples autochtones qui avaient occupé la terre:

23 Octobre 1699
Concesfsion
De la Seigneurie de Sillery
Aux Révérends Pères Jésuites

HECTOR de CALLIÈRE, Chevallier de L’Ordre de Sainct Louis, Gouverneur & Lieutenant Général pour le Roy en toute France Septentrionale.

JEAN BOCHART, Chevallier Seigneur des Champigny, Norroy et autres lieux, Conseiller du Roy en ses Conseilz, Intendant de Justice Police et Finances au dit pays.

VU LA REQUESTRE à nous présentée par le Révérend Père Martin Bouvart, Supérieur de la Compagnie de Jésus, en ce pays, et le Père François Vaillant, son Procureur, tendante à ce qu’il nous plust leur transférer en propre les fief, terre et Seigneurie de Syllery, donts ils n’on jouy jusques à présent que comme administrateurs du bien des Sauvages Chrétiens, à qui le dit fief avoi testé donné par Sa Majesté, au mois de Juillet 1651, et que les dits Sauvages ont été obligéz d’abandonner depuis dix ou douze ans pour s’establir ailleurs, tant parce que les terres en culture y estoient tout a faict usées, que parceque les bois de chauffage, coupéz depuis prez de quarante ans, se trouvent beaucoup éloignéz de leur demeure, commes au foy, de leur transférer pareillement en propre et en fiefs, quatre perches de terre de front, sur huict de profondeur, concédées par fe Monsieur de Montmagny, et vingt toises en quarré d’augmentation concédées par feu Monsieur Dailleboust, tous deux Gouverneurs Généraux de ce pays, à feu Pachiriny, Capitaine Sauvage dans le lieu des Trois Rivières, dont les dits pères Jésuites ont donné depuis plus de quarante ans, comme tuteurs et adminstrateurs du bien du dit Pachiriny, des contractz de Concefsion à divers particuliers François, pour les occuper et y bastir, comme ilz ont faict, moyennant quelque petite redevance; lequel Pachiriny est mort, et les ditz Pères Jésuites sont demeurez dans la jouifsance des ditz emplacements, dont ilz nous requèrent de leur donner la Concefsion; et estans pleinement informéz des bonnes intentions des ditz Pères de la Compagnie de Jésus, des grands secours spirituelz et temporelz qu’ilz rendent aux Sauvages de ce pays, et des grandz soins qu’ilz ont pris, et des dépenses excefsives qu’ilz ont faictes pour soustenir les mifsions des ditz Sauvages, et pour travailler solidement à leur Salut, et particulièrement à l’égard de ceux qui estoient établis audit lieu de Sillery, pour lesquelz depuis qu’ilz en sont sortis, ilz on achepté à leurs propres frais d’autres terres en divers lieux de ce pays, afin de les y establir; sans quoy ilz se seroient disperséz.

Pour ces raisons, nous avons donné, concédé, et octroyé en propre aux ditz Pères Jésuistes, les dits fief, terre et Seigneurie de Syllery d’une lieue de large, sur le fleuve Sainct Laurens, et d’une lieue et demie ou environ de profondeur jusques à la Seigneurie de Sainct Gabriel qui la termine par derrière, commençant du costé du Nord Est à la pointe de Puifseaux, et du costé du Sud Ouest à une ligne qui la sépare du fief des Gaudartville; lesquelles lignes ont esté tirées, l’une il y a environ vingt cinq ans, et l’autre il y a environ quarante; avecq tous les droictz et privilèges condédéz autrefois aux ditz Sauvages; pour tenir le tout en véritable fief, ne relevant que du Roy, avecq droit de haulte, moyenne & bafse justice, ainsy qu’ilspofsèdent toutes les autres terres que Sa Majesté leur a bien voullu accorder en ce pays; et pareillement, nous leur donnons, concédons et octroyons, en mesme titre de fief, et avecq les mesmes droitz et privilèges cy defsus spécifiéz, les dites quatre perches de terre de front sur huict de profondeur, concédées par few Monsieur de Montmagny, et les vingt toises en quarré d’augmentation concédées par few Mr Dailleboust, tous deux Gouverneurs Généraux de ce pays, au dit feu Pachirini, Capitaine Sauvage, pour du tout jouir par eux en propriété à toujours, en suivant la Coustume de Paris; à la charge que les apellations de la justice du dit Syllery resortiront devant le Sr. Lieutenant Général de la Prevosté de Québecq, et que les ditz Pères Jésuites seront enus de prendre de Sa Majesté ratiffication des présentes dans un an. En témoin dequoy nous les avons signées, à icelles faict apposer les sceaux de nos armes, et contrisigner par nos Sécrétaires. Donné à Québecq, ce vingt troisième Octobre, mil six cent quatrevingt dix neuf.

Signé « Le Chevallier de Callières. »
Et « Champigny. »
Scellées du cachet de leurs armes et contresigné
Par Monseigneur, « Hauteville »
Et Par Monseigneur, « André. ».

Et ensuitte est escript :

EXTRAIT de la Lettre du Roy aux Sieurs Chevallier de Callières, et de Beauharnois, Gouverneur Général et Intendant de la Nouvelle France.

Sa Majesté a accordé aufsy, celle de la terre de Syllery, demandée par les Pères Jésuites, quoyque cela soit contre la règle qu’elle s’est faicte de ne plus donne de terre du Canada à des Communautéz Ecclésiastiques.
Collationné à l’Original par nous Intendant, au dit pays, le vingt cinquiesme Novembre mil sept cent deux.
Signé, « Beauharnois. »
Et plus bas Par Monseigneur « Trehard. »

AUJOURD’HUY, le Titre de Concefsion et l’extraict de la Lettre du Roy dont conppies sont cy devant, ont esté régistréz au Greffe du Conseil Souverai, suivant son arrest de ce jour, par moy commis audit Greffe soubsigné à Québec, ce deuxiesme Juillet, mils sept cent trois.
(signé) « Hubert, » avec paraphe

I do hereby certify the foregoing to be a true copy from the original, as on record in the Office of Enrollments at Quebec, in a French Register, intitulated, “Registre d’Insinuation Cons. Sup. B. No.2” verso 137. Provincial Secretary Office.
Quebec 5th of April 1847
DDalz
Sec

Place d’Armes, in Trois-Rivières.

The Quebec Ministry of Culture and Communications, states that:

The heritage value of Place d’Armes lies in its historical interest. It reflects the rich past of the city of Trois-Rivières and its first urban development. The initial fief, conceded to the Algonquin Chief Charles Pachirini in 1648, is first of all an Indigenous encampment. It is however managed by the Jesuits who grant small lots to settlers from 1656 and thus becomes a French dwelling place.

In 1722, the land is converted into a public market. Became a place d’Armes in the second half of the 18th century, it was used for military exercises until the beginning of the 20th century. The Russian-made bronze cannon found there, dated 1828, was reported to have been brought back by soldiers from Trois-Rivières who participated in the Crimean War (1853-1856). The site still retains the name Place d’Armes although it is now used as an urban park.

The heritage value of Place d’Armes is also based on its interest in the history of Québec’s heritage conservation. Unlike the “Law on the Conservation of Monuments and Works of Art of Historical and Artistic Interest” adopted in 1922, the “Law for the Conservation of Historic and Artistic Monuments, Sites and Objects”, sanctioned in 1952 integrates landscapes and sites of scientific, artistic or historical interest in the properties likely to be protected. Place d’Armes, ranked in 1960, is the first protected place under this law.

However, buried in this 1699 contract below, we find that the land was transferred to the Jesuits, without any consultation with the Indigenous people who had occupied the land:

October 23, 1699
Concession
of the Seigneurie of Sillery
To the Reverend Jesuit Fathers

HECTOR de CALLIÈRE, Chevallier of the Order of Sainct Louis, Governor & Lieutenant General for the King in all northern France.

JEAN BOCHART, Chevallier Lord of Champigny, Noraie and other places, Councilor of the Kingdom in his Council, Intendant of Justice Police and Finances to the said country.

BY THE REQUEST presented to us by the Reverend Father Martin Bouvart, Superior of the Society of Jesus, in this country, and Father François Vaillant, his Prosecutor, who is eager to see us. Moreover, it pleases us to transfer to them the fiefs, land and lordship of Sillery, which they have enjoyed until present only as administrators of the property of the Christian Savages, to whom the said fief has tested given by His Majesty, in the month of July, 1651, and that the said Savages were obliged to give up ten or twelve years ago to settle elsewhere, both because the cultivated land was quite worn out, and that because firewood, cut for almost forty years, is far away from their homes, as in our faith, to transfer them as their own and in fiefs, eight perches (unit of measure) by four perches deep, conceded by Monsieur de Montmagny, and the addition of twenty squared fathoms conceded by the late Monsieur Dailleboust, both governors general of this country, to the late Pachiriny, Savage Chief in Three Rivers, whose so-called Jesuit fathers given for more than forty years, as tutors and administrators of the land of the said Pachiriny, contract with various private French individuals, to occupy them and to build on them, as they have done, for a small fee; aforementioned Pachiriny is now deceased, and the say Jesuit Fathers are to remain in the enjoyment of the said locations, which we are asked to give them the Concession; and are fully informed of the good intentions of the said Fathers of the Jesus, in recognition of the great spiritual and temporal help which they render to the Savages of this country, and of the grounds the care they took, and the extraordinary expenses they made to support the missions of the Savages, and to work solidly on their salvation, and especially on those who were established in the said place of Sillery, for which since they came out of it, done at their own expense on other lands in various places from this country, in order to establish them there; without which they would have dispersed.

For these reasons, we have given, conceded, and granted to the said Jesuit Fathers, the said fief, land and lordship of Sillery of a league wide, on the Saint Laurence river, and a league and a half or so deep down to the Seigneurie of Saint Gabriel, behind, starting from the northeastern coast at the tip of Ruisseaux, and from the south-west coast to a line that separates it from the fief of Gaudartville; which lines were drawn, one about twenty-five years ago, and the other about forty; with all the rights and privileges once condemned to the said Savages; to hold the whole thing in true fief, falling only to the King, with the right of justice, middle and good justice, as well as all the other lands which his Majesty has been good enough to grant them in this country; and likewise, we give them, concede and grant, in the same title of fief, and with the same right and privileges specified, the so-called four perches of land abreast on the depths of the body of water, conceded by the defunct Monsieur de Montmagny, and the twenty fathoms in square footage conceded by Mr. Dailleboust, both governors general of this country, to the said late Pachirini, Sauvage Chief, to enjoy by all in their property forever, following the Coutume de Paris; to the charge that the appellations of the justice of said Syllery will spring before the Sr. Lieutenant General of the Prevost of Quebecq, and that the said Jesuit Fathers will be able to take of his Majesty ratification present in one year. In witness of which we have signed them, they have to affix the seals of our arms, and to compel by our Secretaries. Given at Quebecq, this twenty third of October, one thousand six hundred and ninety-nine.

Signed “Le Chevallier de Callières. ”
And “Champigny. ”
Sealed with the seal of their arms and countersigned
By Monseigneur, “Hauteville”
And By Monseigneur, “Andre. “.

And below:

EXTRACT from the Letter of the King to Sieurs Chevallier de Callières, and Beauharnois, Governor General and Intendant of New France.

His Majesty has granted also, that of the land of Sillery, demanded by the Jesuit Fathers, that it is against the rule that it has made itself no longer to give land of Canada to Ecclesiastical Communities.

Collated with the Original by us Intendant, in the said country, the twenty fifth of November, one thousand seven hundred and two.
Signed, “Beauharnois. ”

And below By Bishop Trehard. ”

TODAY, the Title of Concession and the extract from the Letter of the King, of which it is in the foreground, have been registered with the Registry of the Sovereign Council, following his arrest of that day, by means of the said registry at Quebec, this second July, mils seven hundred and three.
(signed) “Hubert,” with initials.

(The following was entered in English)

I do hereby certify the foregoing to be a true copy from the original, as on record in the Office of Enrollments at Quebec, in a French Register, intitled, “Registre d’Insinuation Cons. Sup. B. No.2” verso 137. Provincial Secretary Office.
Quebec 5th of April 1847
DDalz
Sec

Le calcul du coût d’une reconnaissance de l’identité métisse: trop cher, mais nécessaire?

Je me suis réveillé en pensant aux économies d’échelle et à l’identité autochtone.

Je pense que le nombre de Métis est gonflé pour une raison financière.

Voici pourquoi:

Afin qu’une communauté métisse soit reconnue, ses membres doivent avoir recours aux tribunaux.

C’est généralement pour faire face à des accusations relatives aux droits de récolte ou de l’occupation territoriale des terres de la Couronne.

En passant, les terres de la Couronne devraient automatiquement être restituées aux Premières Nations et aux Inuit.

En général, cela commence quand une personne est arrêtée pour «chasse illégale» ou parce que des «cabanes de chasse» étaient réputées être illégalement sur les terres de la Couronne.

C’est ainsi que débute un long parcours le système judiciaire – qui sera garanti se rendre jusqu’à la Cour suprême du Canada.

Chaque niveau doit être financé par des centaines de milliers de dollars. Le ou les défendeurs doivent engager des avocats et des témoins experts et assumer tous les coûts associés.

Les témoins experts doivent fournir des preuves empiriques de l’existence historique d’une communauté – avant la vague notion coloniale de «contrôle effectif», qui est une date non définie et différente partout.

Chaque membre de la communauté doit fournir au moins une lignée ancestrale validée reliant un ancêtre «indien», avec les enregistrements de naissance et de mariage.

Les documents civils sont difficiles à obtenir (voir ma publication concernant les registres de baptêmes non-indexés de ma communauté) et obtenir une généalogie complète avec ses documents coûte plus de 250 $ chacun.

À ce propos, même les Métis de la rivière Rouge doivent avoir *une* seule ligne ancestrale vérifiée. La famille Powley aussi.

Ensuite, une communauté doit démontrer des preuves de son existence jusqu’au moment de «l’infraction».

La défense poursuivra ses efforts pour prouver que la communauté était réellement “absorbée” par le pouvoir en place, c’est-à-dire par la gouvernance anglaise ou française du temps.

Les tribunaux veulent que cela soit prouvé comme s’il existait une sorte de «club» doté de rôles d’adhésion, de procès-verbaux et d’assemblées générales annuelles.

Tout cela coûte beaucoup d’argent. Au moment où une affaire est jugée auprès de tout le système judiciaire, nous estimons que la facture totale se situe à près d’un million de dollars, voire plus.

Il y a beaucoup de tactiques de blocage. Parce que le temps égale plus de frais d’avocats.

À moins qu’une société avec un intérêt acquis ou une sorte de bienfaiteur soit prêt à payer la facture, les membres d’une communauté doivent supporter les coûts.

Bien entendu, les tribunaux prennent rarement en charge ces coûts.

C’est tellement pernicieux et cela ouvre la porte à ce que les communautés s’entraînent avec des sociétés d’extraction de ressources qui offrent des services de consultation:

Cette liste publiée par le gouvernement de l’Alberta est une compilation de consultants en recherche autochtones reconnus. Vous remarquerez les grands acteurs habituels tels que Stantec et SNC Lavalin:

https://open.alberta.ca/publications/list-of-alberta-historic-resource-consultants

Ainsi, dans des endroits comme le Chicot, sans ressources commercialisables connues, la quête de la reconnaissance de notre communauté, avec seulement environ 300 ménages qui s’identifient comme Métis, nous devrions en supporter les coûts nous-mêmes.

Donc:

$1 000 000 ÷ 300 = $3 333 par ménage

3 333 $ par ménage pour prouver l’existence d’une communauté métisse.

C’est un coût trop difficile à supporter pour une région économique où le revenu moyen des ménages est inférieur à 50 000 dollars par an.

Ainsi, la seule option serait de créer une sorte de société ou de club, d’ouvrir un registre et de choisir des abonnements à 50 dollars la carte pour générer un revenu permettant de couvrir les coûts.

$1 000 000 ÷ $50 = 20 000 membres.

Environ 1 200 personnes s’identifient comme Métis au Chicot.

En tant que planificateur financier, ces chiffres n’ont aucun sens.

Un million de dollars n’est même pas un investissement, car il n’y a aucune récompense autre que la reconnaissance à la fin de décennies de procédures judiciaires.

Cela amènera seulement le gouvernement à “reconnaître” l’existence du Chicot.

Alors, entre-temps, moi-même et les autres Métis Chicot continuerons de nous appeler des faux, des fétis, des appropriateurs culturels.

Et le gouvernement colonial se réjouit.

Liens entre les communautés de la Chicot et du Nipissing-Ouest: “li Mitifs sont tissés serrés comme la Flechée”

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Jusqu’à la guerre mondiale, les gens qui quittaient les communautés étaient des êtres d’exception. Les gens ont développé des racines profondes dans leur communauté; dans le cas des communautés métisses, ces racines étaient profondes même avant l’arrivée des colons européens.

Les Voyageurs, eh bien, ça voyageait – et pourtant, comme nous l’avons vu dans les registres, ils sont revenus, ils ont gardé des liens avec leurs parenté et leurs communautés. Ces liens entre communautés ont survécu à travers de nombreuses générations, malgré les difficultés de communication entre elles. Le service postal était une bouée de sauvetage entre parents et amis. Beaucoup de pintes de sirop d’érable se sont dirigées vers l’ouest, tandis que beaucoup de pemmican aux amélanches se dirigeaient vers l’est.

Les surnoms, les histoires, les chansons et les contes rappelaient notre parenté; au fil du temps, tout a été embelli et exagéré afin que l’auditeur reste captivé et pour que l’histoire soit transmise à la génération suivante. Cependant, les contes sont restés suffisamment vrais pour que si vous rencontriez le sujet en question, vous les reconnaissiez instantanément et vous sentiez comme si vous les connaissiez depuis toujours.

Au début des années quatre-vingt, ce qui coïncide avec le début des technologies modernes, la plupart des vieux habitants de nos communautés, qui étaient les conteurs et les porteurs de traditon nous avaient quittés. À mesure que le temps passait, les histoires devenaient de plus en plus douteuses et les technologies modernes faisaient penser qu’il aurait été impossible de rester connectés. Curieusement, avant la technologie, nous n’avions aucun moyen de vérifier les histoires orales – nous savions pourtant qu’elles étaient vraies. Aujourd’hui, nous sommes programmés pour tout voir à travers la lentille de fake news.

Cela me passionne toujours lorsque quelqu’un que je ne connais pas personnellement, mais avec qui je partage de nombreux liens de parenté, partage des histoires que nous avons toutes deux entendues de sources différentes et pourtant communes.

Voici un cas. Cette photo et cette histoire ont été publiées par Mme Viviane Roberge, qui tient une page Facebook merveilleuse sur les événements passés et présents de la ville de St-Gabriel de Brandon, où je suis née.

La plupart de ces noms me sont très familiers: bien qu’elles ne soient pas des ancêtres directs, Celina Corriveau et Calixte Courchesne sont les grands-parents de mon oncle, Rolland Desrochers. Nous sommes liés par son épouse, ma tante Jeanne Mathews.
J’ai eu le plaisir de passer beaucoup de vacances d’été avec tante Jeanne et oncle Rolland. Bien qu’ils soient déménagés en Floride dans les années 50 ou 60, ils revenaient presque chaque été et restaient chez mon grand-père pendant qu’ils rendaient visite à leurs familles respectives. Le frère de l’oncle Rolland était propriétaire du garage en ville et la famille tenait un hôtel et étaient des commerçants réputés.

La famille de l’oncle Rolland était composée de voyageurs chevronnés. Comme beaucoup de familles de notre communauté, elles étaient allées dans de nombreux endroits, comme les Voyageurs que nos ancêtres étaient. Oncle Rolland nous a régalé d’histoires de cousins qu’ils auraient rencontrés au cours de leurs nombreux voyages dans une succession de maisons de rêve sur roues.

Le grand-père de l’oncle Rolland, Calixte Courchene, avait quitté St-Gabriel de Brandon à plusieurs reprises, allant aussi loin au sud que Lowell, dans le Massachusetts, avant de s’enraciner avec ses plus jeunes enfants à l’ouest dans la ville de Lavigne, au Témiscamingue, où Calixte y décède en 1940.

Son fils Télesphore s’est bien assuré que les six épouses soient nommées à l’acte de sépulture.

De son union avec sa deuxième épouse, Marie Louise Allard, naquit Télesphore à St-Gabriel de Brandon en 1897.

Télesphore a épousé Marie Anne Aubin en 1920. Il est toujours reconnu comme Porteur de Traditions par le Centre franco-ontarien de folklore: https://www.cfof.on.ca/porteurs-de-tradition.

Un fils, Narcisse, suivit les traces de son père et est devenu Porteur de Traditions pour la région. Il a publié plus d’une douzaine de livres sur la région du Nipissing Ouest et est également co-fondateur de la Société d’histoire et de généalogie de la région de Sudbury. Devenu un expert dans ce domaine, il a aidé plusieurs membres de sa communauté à produire leur arbre généalogique et à obtenir leur carte de Métis.

BIOGRAPHE DE NARCISSE COURCHESNE

Jusqu’à ce que Mme Viviane Roberge ait postée dans son groupe St-Gabriel de Brandon, d’une génération à l’autre, je n’avais aucune idée du nom de ce Porteur de Traditions, mais j’avais entendu parler du cousin de l’oncle Rolland qui avait même fait le voyage en terre natale de son père au long de la rivière Chicot.

J’aurais aimé savoir cela lorsque j’ai eu le privilège absolu de visiter la région à l’invitation des députés Paul Lefebvre du comté de Sudbury et Marc Serré du comté de Nickel Belt à l’été 2017!

Rencontre de citoyens Métis concernés et de la Fédération Métisse du Canada en août 2017. De gauche à droite: Robert Pilon, Métis de la Saskatchewan, président; Johanne Brissette, Métis de la rivière Chicot, trésorier; Dr. Keen Savard, Métis de la rivière aux Français, consultant; Marc Serré, député de Sudbury et Paul Lefebvre, député de Nickel Belt

Si vous êtes lié à Calixte, Télesphore et Narcisse et que vous souhaitez discuter de nos communautés historiques, envoyez-moi un message!

Les multiples noms des Métis: un peu plus sur l’origine du Chicot

En tant que document d’accompagnement d’un blog précédent: Iles Dupas et du Chicot , je veux partager avec vous les origines du terme parfois utilisé pour désigner les Métis.

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source: http://www.metisnation.org

Auparavant mentionné, mes aïeux Jacques BRISSET et Louis DANDONNEAU étaient les détenteurs de la seigneurie:

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Le nom Chicot a été documenté en 1860, lorsque Johann G. Kohl a décrit dans un passage de son livre: Kitch-Gami, Vie Parmi les Ojibwés Lac Supérieur dans lequel il raconte sa discussion en français avec un homme métis qu’il rencontrait lors de ses voyages:

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En l’absence d’autres informations, Kohl et beaucoup après lui déduit que Chicot signifiait sa traduction française comme “souches mi-brûlées”, et associé avec le teint des Métis qu’il rencontrait.
Chicot, comme beaucoup de noms donnés aux Peuples Autochtones tels que Nipissing, Ahousat, Yellowknives, Mississaugas etc., est en fait un nom de lieu. Chicot est une rivière qui se jette dans l’archipel entre Trois-Rivières et Montréal, entre Berthier et Sorel à l’île Dupas.

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La rivière Chicot, en amont, prend son départ entre St-Gabriel de Brandon et St-Didace court en direction Sud à travers les communautés de St-Cuthbert, Saint-Norbert et se décharge dans le Saint-Laurent à l’île Dupas. Il est l’un des nombreux cours d’eau utilisés par les Voyageurs, ayant connus sa navigation à partir de leurs famille des Premières Nations. Comme les îles et les villes voisines étaient devenues bondés de colons attirés par le poste de traite à proximité, les Métis et les Premières Nations pagayèrent leur chemin en amont et se construsirent des communautés le long de ses rives.

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Il est remarquable de souligner les noms des communautés qui ont été utilisés par les Chicots lorsqu’ils s’installèrent dans les communautés le long de la rivière Rouge dans ce qui est devenu le Manitoba: «Brandon» et «St-Norbert».

Le Centre du patrimoine au Manitoba, gardien du patrimoine francophone et métis de l’Ouest canadien a récemment souligné que la municipalité de Taché, Manitoba a récemment reconnu l’importance de Saint-Cuthbert non seulement comme lieu d’origine de sa famille mais aussi comme lieu d’origine de plusieurs familles. Cliquez ici pour plus d’informations

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Extrait:

Une Langue of à Nous: La genèse du michif, la langue crie mixte-française des Métis du Canada, Peter Bakker, Oxford University Press, 5 juin 1997

Autres lectures: (version française non-disponible – titres traduits à titre informatif seulement)

Kitchi-Gami: la vie parmi les Ojibway, Johann Georg Kohl, St.Paul: Minnesota Historical Society Press, 1985

One of the Family: Métis Culture in Nineteenth-Century Northwestern Saskatchewan, Brenda Macdougall, UBC Press, 1 janvier 2011

Contours d’un peuple: Metis famille, mobilité et d’ histoire, Nichole St-Onge, Carolyn Podruchny, Brenda Macdougall, University of Oklahoma Press, 18 déc 2014

Foire aux questions, Métis Nation of Ontario (cliquer pour le lien –en Anglais seulement)

#Métis Ruling: So now what?

Yesterday was the Supreme Court Ruling about giving Thanks and acknowledgement to the people who sacrificed so much to get to the highest court in the land. For a plain language interpretation of the ruling, my friend Dr. Sébastien Malette, who helped the Métis Federation of Canada prepare their Factum for the cause, has taken the time to explain to me what the ruling means. Click here to see his take on it.

Today and henceforth, the hard work begins.

So now what?

This is where the Nation – or Community – comes to play.

Metis ruling

Nations AND CommunitiesPlural.

I refuse to wallow in negativity – it’s standing room only in there already. I have no desire , claim to fame or recognition because it’s not even close to being part of my wheelhouse. Notice: no PayPal button anywhere on my blog.

My community is Nitaskinan. My ties are tied to the land of my Indigenous ancestors. The home and hearth of my many First Nations ggggrandmothers. The Settler construct of ownership is not part of my wheelhouse either.

Treaty Métis (Otipemsiwak?) needs are different than Unceded-Land Métis (Abitawisiwak?). Even though some of us have indeed kinship connections, the land which claims us is as different as the harvest she gives to nourish us.

My community sits on Atikamekw land for which a Comprehensive Land Claim and Self-Government Negotiations currently being negotiated with Indigenous and Northern Affairs Canada.

My community may need to re-learn our Oral History. My community may need healing. My community may need Economic Development.

Settlers living on Atikamekw Land need Truth, Humility, Honesty, Wisdom, Respect, Courage and Love and implement all 94 Calls to Action of the Truth and Reconciliation Commission of Canada.

My community will need to rekindle our kinship with the Atikamekw Nation and help our Community as Stewards of Nitaskinan.

Kwei. Qallunette nit icinikason!  Nitaskinan ni otcin. Ni mireriten!

 

Îles Dupas et du Chicot: capitale des Métis de l’Est, ou centrale de rendez-vous des Voyageurs?

Soyez indulgent avec moi pour quelques instants:  Je dois revenir en arrière avant d’aller vers l’avant.

Grâce à mes recherches, j’ai pû retrouver des preuves empiriques correspondant à l’histoire orale de la migration des première descendants issus de l’union des femmes des Premières Nations et des Colons Français précédemment racontés sur ce blog. Voici un aperçu rapide de la chronologie de évènements importants à cette histoire:

1637 – 1686: Mission jésuite de Sillery – lieu de rencontre des Atikamekw, Abénaqui, Innu et refuge des survivants du Massacre de l’Huronie.

Sillery
1670 Naissance de Louis DURAND, fils de Catherine ANENONTA, Attignawantan (clan de l’Ours) et Jean DURAND, Colon français à la mission de Sillery, Québec

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1690 Achat de la Seigneurie des Îles Dupas et du Chicot par Jacques BRISSET et Louis DANDONNEAU, premiers Colons français. Marguerite DANDONNEAU était à la fois soeur de Louis et épouse de Jacques:

 

1696 Louis DURAND se rend à Michilimakinac – voir plus ici: La Légende de Louis Durand un des premiers Voyageur dont l’histoire est largement documenté. Son descendant, également nommé Louis DURAND, lui-même établi dans l’Ouest, dans la province actuelle de l’Alberta – voir plus ici: Les Grands Voyages de Louis Durand

1740 Décès de Louis DURAND à Lanoraie, Lanaudière, Québec.

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Mais tout ça prouve simplement qu’une seule ancêtre autochtone, non? Ça demande sûrement un ti-peu plus pour en faire une communauté, non?

Absolument d’accord. Regardons donc d’autres femmes de Premières Nations et leurs descendants: (il y en a davantage, mais il n’existe aucun acte de marriage, ni autre preuve écrite qu’elles/ils étaient issus de communautés Autochtones)


Ci-dessous sont les communautés, dans l’ordre d’arrivé des descendants de ces femmes Autochtones: Sorel, Berthierville, Lavaltrie, Sainte-Elisabeth, Saint-Cuthbert, Saint-Norbert, Mandeville et Saint-Gabriel.


Je n’ai (encore) pu trouver preuve empirique expliquant les raisons pour lesquelles la descendance de ces femmes Autochtones sont venues à être voisins, en dépit de leurs différentes Nations Autochtones. Les actes de marriage dont un conjoint est d’une Première Nation n’indiquent pas les noms des parents non-baptisés.

Tous les registres des naissances, mariages et décès, tous les contrats et autres documents juridiques ont été rédigées par des hommes, avec et pour des hommes. Sous le Régime français, seuls les hommes pouvaient légalement effectuer ces transactions – Ce n’est qu’en 1976 que les femmes avons pleinement acquises nos droits en vertu de la Charte des droits et libertés du Québec.

En toute évidente, la position géographique des Îles Dupas et du Chicot en font d’elles l’emplacement idéal sur l’autoroute hydrographique des Voyageurs, centralisé aux quatre points cardinaux.


Mes ancêtres, Jacques BRISSET et Louis DANDONNEAU, Seigneurs Courchesne et DuSablé, semblaient attirer de nombreux descendants des Premières nations aux Îles Dupas et du Chicot, ainsi que les  îles avoisinantes de l’archipel.

Ils ont sans équivoque pû rallier Nitaskinanla terre des Atikamekw, Nistassinan – la terre des Innus, Wâbuna’ki – la terre des Abénaquis, Kanien’kehá: ka – la terre des Haudenosaunee et Waabanakiing – la terre des Anishinaabe.

Une chose est sans équivoque: en regardant mes propres Arrières Grand-Mères à moi, les Métis Lanaudois sont le résultat génétique et culturel d’un grand métissage entre les nombreuses Premières Nations et les premiers Colons.

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Je vous transmets me voeux sincères d’Amour et de Paix pour Ostara, Pâques et Pesah.

Mitakuye Oyás’iŋ.